samedi 24 août 2013

Demain, j'arrête. Vraiment. Enfin...!

Hep psst ! si t'es bigleux, comme moi, hésite pas à faire CTRL + (+), tu vas voir, ça change touuuuuuuuuuuuu(..)uuut...!

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C'est pas facile.

Non mais parce que les gens croient que si.
Qu'il suffit de poser son cul entre deux coussins, respirer profondément puis deux secondes après c'est bon, c'est parti on peut tirer les rideaux.
Que dalle.

Je vais t'en glisser une moi : s'il y a bien un truc qui s'agrippe à toi comme un cancer sur un vieillard - pardonne-moi la comparaison, c'est pas ma soirée - c'est cette foutue dernière seconde; celle que te laisse la mort pour compter combien de gouttes de sueur peuvent encore perler à la milliseconde sur ce front qui est le tien, ce front que parfois, souvent..toujours même tu t'aimais à exhiber comme s'il s'agissait de la preuve ultime qu'être un peu con, c'était pas si mal.
Une dernière seconde pour réfléchir à toute vitesse :
"J'aurai dû prendre à gauche, ou plutôt -fleuriste- tout droit tiens. Passer chez la fleuriste, comme d'hab' -cul-, lui prendre une rose, -rouge- comme d'hab', lui mater les fesses, comme d'hab', et faire mon chemin jusqu'à la maison -cul - - fleuriste - - lit -, pénard."
Mais, y a qu'une chose de vrai, là maintenant : gaspiller une dernière seconde pour penser au cul de la fleuriste, c'est comme vouloir sauver le monde et attendre que son voisin s'y mette d'abord pour se le bouger. Pouf pouf. On recommence (RIP Pierrot).
Une dernière seconde pour réfléchir à toute vitesse :
"Et qui va s'occuper de l'appartement ? Et de mes plantes ? elles vont crever si on ne les arrose pas tous les jours. Quitte à crever, autant le faire tout seul, pourquoi les mêler à ça ?"
Déjà mieux.
Oui, parce que j'aime les plantes. J'aime le silence et la vie. J'ai des plantes. J'aime le vert, même si c'est pas ma couleur préféré, et puis les abeilles ça, c'est bien aussi. Mais ça fait du bruit, alors j'aime moins. Pour ça que les plantes, c'est mieux. Comment ça, le temps passe ? M'en fous - Me serai bien installé une ruche au plafond, s'il n'y avait pas eu le bruit.
Le bruit..

Plic Ploc Plic Ploc Plic ... Plic... Pllllllll....ic
  
Un évier qui coule le jour de ma mort, c'est nul. T'imagines ?
Lorsqu'on décide, comme ça, de partir pour de bon, le peu d'orgueil qu'il nous reste veut quand même que l'on s'offre la gloire, illusoire certes mais nécessaire, de croire qu'avec nous, c'est le monde qui disparait, c'est le temps qui s'évapore, l'espace qui se consume, toutes ces choses qui perdent en un instant POUF toute raison d'être.
Mais il fallait qu'un...putain...d'évier vienne te couiner aux esgourdes que finalement, tu as beau te prendre pour un avatar de Dieu ou de l'un de ses milliers de cousins germains, il n'y aura jamais que toi qui partiras. Et puis c'est tout. Le temps continuera à couler, l'espace à se dilater et les choses à..."choser".

En parlant de choser. Je n'aurai pas eu l'occasion de... tu vois ? Avant de mourir, c'est bête, ça aurait pu être sympa. Un p'tit plus vers le Paradis - Ou l'Enfer, qui sait ? - la fleuriste aurait peut-être fait l'affaire, dans l'absolu, mais là non. Il m'aurait fallu quelqu'un à aimer. Quelqu'un d'aussi dingue que moi pour croire que si l'amour existe, c'est forcément ce truc qui te broie le coeur et que même si ça fait mal, dan le fond, c'est toujours aussi bandant. Les êtres-humains sont des masochistes qui ne s'assument pas, mais moi, j'ai compris que bientôt, ils devront se rendre à l'évidence. J'ai l'espoir que. Il faut savoir souffrir pour aimer, se faire ouvrir le bide à coup de poignards amoureux et continuer à compter combien de millier de pâquerettes dansent à l'intérieur des yeux de ta belle. Ouais, même aspergée de ton sang, elle restera belle, parce que tu sais que ce sacrifice là, c'est un putain de sacrifice, que sur l'autel de l'amour, t'y mettrais jamais un poulet ou une vache, ça serait du gâchis. ça serait impropre. Inhumain. Pas assez classe. Comment ça, une seconde c'est déjà passé ? M'en fous. Je te parle d'amour, laisse tomber le temps. Faut arrêter de compter. Surtout en amour. Chaque instant passé à aimer - n'importe quoi, les nuages, les étoiles, ta voisine, les courbes de ton cul - c'est une parcelle de divin que tu cueilles comme la rosée sur les feuilles de l'arbre de la connaissance. Touche pas aux fruits ! On a déjà eu assez d'emmerdes comme ça, demande aux Feuj. Par contre, ne fais pas de mal au serpent. ça n'est pas de sa faute, il n'a pas reçu assez d'amour étant gamin. C'est moche des fois, la vie.
Je vais te dire moi, celui qui essaye de trouver comment se choper l'amour sans le lot de souffrance livré avec, c'est le même gars qui tentera de dégoter la manière d'en lâcher une sans qu'y'ait l'odeur avec ! Un trou du cul ! Au moins, il aura le mérite de rester dans le ton !

"Bon c'est bien tes histoires-là", me diras-tu - et tu n'auras pas tort -, "mais j'ai bien envie de savoir pourquoi que tu vas crever !".

À l'heure qu'il est, on vient au monde pour deux raisons : pisser droit ou carrément virer chieur compulsif. Dans le premier cas, t'es peinard, avec un coin de mur, t'es content et si t'es une fille, tu fais plutôt dans les buissons. Avec de la chance, tu finis à te soulager dans des toilettes en marbre, et dans le pire des cas, le plastique c'est bien aussi. À la fin de ta vie, tu auras l'honneur de te faire dessus dans des vêtements à 1000 pièces ou, au pire, dans un de ces milliers de froufrou franco-italien de seconde main; c'est bien aussi.
Dans le second cas, t'es mal barré. Une vraie plaie pour le toilletteux en marbre. Il voudra ta peau, et toi, bah t'auras pas d'autres choix que de lui envoyer de la merde en plein visage. Quelque part, t'auras raison de le faire : faut rendre à César ce qui appartenait à Vercingé', et au fond de toi, même si le mec qui pisse dans le plastique à fâcheusement tendance à zigzaguer vers tes pompes, tu sauras qu'un jour, lui aussi, peut-être, emmerdera le monde du dessus et ira s'inviter dans leur chiottes en or massif pour y apporter deux-trois petites touches déco'. Faut garder l'espoir pour qu'un jour les emmerdeurs emmerdâssent joyeusement les pisses-hauts du pavillon Saint Fion.

Oui, ce soir, je vais mourir pour de bon. Ou du moins, signer mon arrêt de mort. Parce que j'ai décidé que jusqu'à ma dernière seconde, j'irai boucher les WC de tous ces politicards véreux, de tous ces vendeurs de cauchemars, de ces mal-enfoirés de penses-frics qui tous les jours nous bousillent l'ADN de nos futurs Nous, de tous ces mous du zgueg' qui sillonnent nos écrans et nos esgourdes pour nous rappeler que pour vivre, faut survivre, et que pour survivre, il faut tuer, et que lorsqu'on tue, on est heureux et qu'être heureux, c'est avoir de l'oseille et qu'avoir de l'oseille, c'est réussir sa vie, et que réussir sa vie,...MONTAGNE DE MERDE EN LIVRAISON EXPRESS POUR TOUS CEUX-LÀ.

Oh mais attendez ! ça n'est pas du tout un délire scatophile, il faut piger la métaphore pour pas que ça laisse un arrière-goût de ! Parce que ces gars-là, les petites fleurs, les forêts, les mignons bébé renards, la bonne santé, l'intelligence, la bonne musique, la littérature qui en jette, sans oublier, bordel, les êtres-humains, les vrais, 100% Biodégradables 0% de matière ajoutée,..Tout ça, à leur oreille, ça fait PROUT PROUT PROUT PROUT; ça les asphyxie; ça les fais bander mou tellement c'est dur et dégueulasse à avaler, rien qu'à voir; la beauté, la vraie, quel tas d'ordure lorsqu'on s'est enfilé un set de table en diamants congolais pendant toute sa vie !

Toi là, oui toi qui lis, si tu es arrivé jusqu'ici sans vomir ton gouter OGMisé, va falloir que tu t'accroches un peu plus à ton slobard parce que la suite va grave trouer le cul...! :

Moi Cacophonie du Sud, premier du nom (Oh oh oh dans de la soie chierais-je ? (dites-le vite et à haute voix, voir)) je me déclare officiellement artiste ennemi du système et si d'aventure l'un de ses potes décidait de venir frapper à ma porte, un flic à chaque couille, qu'il sache qu'elle sera grande ouverte (la porte) et que je ne serai armé d'aucune autre chose que de mes burnes. Des vrais, moi.

Qu'on se le dise.

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